Maurice BIRET, historien

 
 

Maurice BIRET, historien périgordin 

 

 
 
 

 

Maurice Biret est né à Saint-Michel-Léparon, dans la maison où naquit Robert Tatin, l’auteur de Sylva Edobola. Instituteur retraité, il est passionné d’histoire locale, a fait paraître de nombreux articles sur l’histoire de la Double dans les bulletins de la Société Historique et Archéologique du Périgord (SHAP), du Cercle d’Histoire et de la Généalogie du Périgord (CHGP) et du Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques de Coutras (GRAHC).

 

Il a écrit en 2013 la biographie de Jean-Pierre Trigant-Gautier qui fut maire de La Roche-Chalais au début du XIXe siècle (Éditions Les Livres de L’Îlot). Il est aussi l’auteur de : 

  • Quatre Paroisses : Une Commune – Saint-Michel-Lecluse-Et-Leparon/Terre de Frontieres
  • François Viault savant doublaud méconnu. (Auto édité)
  • Manzac-sur-Vern au fil des siècles, avec André Bernard, 2003.

 

     
     
     
   

 

Mairie de saint-Michel-Léparon, inauguration d’une plaque commémorative

en l’honneur de “notre” savant, François Viault

 

À gauche, Maurice BIRET

 

     
     
     

 

 
 
 
 
  • Maurice BIRET, enseignant à la retraite, passionné d’histoire et originaire de Saint-Michel-Léparon, a rédigé durant plusieurs années les Chroniques Doublaudes. Les trente premières sont regroupées et téléchargeables sur le site de la commune de La Roche Chalais, onglet « Notre Patrimoine », pour le plaisir de tous. Merci à M. BIRET de nous faire profiter du fruit de ses recherches.

 

  • Un Tome II de ses Chroniques Doublaudes [de la Double occidentale], sont réunies par l’auteur et éditées à compte d’auteur. L’ouvrage est disponible chez l’auteur à Neuvic-sur-L’Isle [150 pages : 25 € + frais d’envoi].

 

 

 

     
     
 

 
  Maurice BIRET entouré par son cousin Pierre JOUIN et son épouse Pierrette  
     

 

 

Le passé au présent à Manzac-sur-Vern

Jean Alain Joubert, 7 mai 2021

 

 
 
 

Léonce Cubelier de Beynac, poète manzacois (1866-1942) chantait les charmes du pays : « Manzac est un nid de verdure/Fait pour les oiseaux et les fleurs… » Le poète a raison : ce village du Périgord blanc situé entre Périgueux et Villamblard enchante le passant, le flâneur comme le résident. Yannick Rolland, jeune maire, élu en 2020, a entendu le poète, il en a fait sa devise, son engagement, soutenu par un conseil municipal enthousiaste.

     
     
     
   
     
  L’ouvrage de Maurice BIRET & d’André BERNARD  
     
     

 

Le vendredi 7 mai, dans la vaste salle des fêtes construite par Michel Girard et son conseil municipal sur une durée impressionnante de mandats (1980-2014), en sa présence et celle de son épouse, nous attendions Maurice Biret pour la signature de la réédition de son ouvrage écrit en collaboration avec André Bernard qui fut conseiller municipal et adjoint au maire durant vingt ans, décédé depuis la première publication de Manzac-sur-Vern au fil des siècles, en 2004. Cet ouvrage reçut le Premier Prix au concours des Clochers d’Or. Ainsi, cette réédition se fait au profit de l’actuelle municipalité.

 

     
     
   
     
 

Les classes de Manzac-su-Vern, 1963-1964 – Pierrette & Maurice BIRET, instituteurs

 
     
     
     

 

En 1963, un jeune couple d’instituteurs, avec leurs deux jeunes fils, arrive à l’école primaire de Manzac. Pierrette avait les plus jeunes, CP-CE1 et CE2, Maurice les grands, CM1 et CM2 et les élèves de Fin d’études qu’il accompagnait jusqu’à 14 ans et qu’il présentait au fameux Certificat de fins d’études primaires, diplôme aujourd’hui disparu. La récession progressive du nombre d’élèves à l’école de Manzac amena le couple Biret à quitter le village, en 1970, non sans regret. Les Biret poursuivront leur activité pédagogique à Neuvic-sur-l’Isle. Pour Pierrette, comme pour Maurice Biret, perdure le souvenir d’un temps heureux, d’ailleurs plusieurs de leurs anciens élèves entourent Maurice, toujours ravi de les retrouver, il y a là deux des anciens maires du village, Bernard Puyrigaud, Michel Girard, leurs épouses, et Nadine Malavergne à l’origine de cette démarche.

 

Sous la conduite de leur jeune institutrice, arrive alors la classe des grands de l’école primaire, en silence, dûment masqués, afin de parcourir l’exposition organisée par l’association Mémoire de Manzac, présidée par Michel Girard. Les panneaux révèlent toutes les barbaries dont ce village a souffert ; un grand nombre d’ouvrages sur la déportation, la résistance, sont réunis sur les tables pour éveiller les esprits sur ces temps tragiques, difficiles à imaginer pour nous et sans doute, plus encore pour cette jeune génération. Les réfugiés juifs furent tous arrêtés et déportés. Hyacinthe Peypelut et son jeune frère Georges, héros de la Résistance furent arrêtés en mars 1944 à Manzac. Hyacinthe fut fusillé, avec 25 autres otages, à Brantôme, le 26 mars 1944. Georges mourut à Buchenwald en septembre 1944. Maguy Peypelut-Marois était présente et nous avons partagé des souvenirs sur sa cousine germaine, Sylvette Peypelut, fille unique de Georges et de Simone Bernard. C’était saisissant de voir ces jeunes réellement attentifs, respectueux et interrogateurs. De par ses vastes connaissances sur le sujet, la secrétaire de l’association, Nadine Malavergne saura les éclairer. ◊

 

     
     
   
 

Manzac-sur-Vern, 7 mai 2021, de gauche à droite :

Michel Chastanet, ancien élève

Nadine Malavergne, ancienne élève, adjointe au maire actuel

Gérard Lahet, ancien élève et ancien adjoint dans une mandature précédente

 Maguy Peypelut-Marois, fille de Hyacinthe Peypelut, résistant arrêté à Manzac

Maurice Biret, instituteur à Manzac de 1963 à 1970, historien

Bernard Puyrigaud, ancien élève et ancien maire de Manzac

Michel Girard, ancien maire et son épouse Jacqueline