Older Elders

 
 

 

27 & 28 juillet 2019

 
 

 

Older Elders

 
 
 

 

Guy Moran, de Bronxville – État de New York, USA –, revenait d’un séjour à Naples dans la famille de son épouse. Le mardi 23 juillet 2019, il m’attendait en gare de Saint-Astier depuis quelques minutes, sous une chaleur caniculaire, le train de Bordeaux, ce qui n’est pas habituel, était un peu en avance et moi en retard de 2 minutes !

 

Vendredi 26 juillet, le départ en gare de Saint-Astier était prévu pour 14h16. Nous ouvrons les parapluies ; il pleuvait à la descente de la voiture. Subjugué par une silhouette qui m’évoquait quelqu’un ou plutôt quelqu’une se dirigeant de la gare de Saint-Astier vers un véhicule, je m’immobilisais. Mais oui, c’était bien Gisèle, la superbe secrétaire générale de la FAPT CGT qui rejoignait le camarade Éric.

 

Cette fois la chanson fut un peu différente. À 14h16 rien à l’horizon. Nous avions traversé les voies par la passerelle dont seul l’ascenseur descendant fonctionnait. Tout en caquetant allègrement, les minutes s’écoulaient et vers 14h25 la guichetière vint nous annoncer un retard dû à un « défaut de signalisation », un terme générique qui couvre beaucoup d’impondérables. Mais le retard enfla jusqu’à une nouvelle annonce vers 14h55 donnant des consignes pour les correspondances décalées.

Guy était certain de rater son LGV qui relie Bordeaux à Paris en deux heures, neuf minutes. Le train tant attendu arriva vers 15h05 en gare de Saint-Astier, avec près d’une heure de retard ; à Bordeaux, le Oui-go suivant emportera Guy vers la capitale ! Les dégâts de la privatisation sont permanents et il n’est guère de voyage qui ne subisse une ou plusieurs avanies.

 

Pendant ce séjour, assez bref mais dense, les matinées furent consacrées à la marche (que je qualifie de marche de santé ou de vie saine) le long du canal de Saint-Astier, où nous rencontrâmes, mercredi, Sébastien avec David un de ses jumeaux de 2 ans, et jeudi, après le marché, Alonzo. Guy saluait tous les chiens qui savaient tous par prescience qu’ils allaient bénéficier d’une caresse. Les après-midi dans cet espace de canicule furent consacrés, en particulier, à la discussion sur nos temps missionnaires (environ deux années). Bien que Guy soit de quatre ans plus jeune que moi, son séjour en France se fit de début décembre 1971 à fin septembre 1973. Pour moi ce fut de janvier 1974 à décembre 1975.

 

La première affectation de Guy fut Caen, en 1971 (où je vins moi-même en 1974), ensuite Reims, puis Courbevoie où il fut junior, senior, et enfin ‟Zone Leader”. Son affectation à Périgueux, début février 1973, se fit suite à un entretien que Guy me conta, ce qui me permit d’imaginer la scène pour avoir assez bien connu le président de mission, Willis D. Waite. Périgueux avait une réputation sulfureuse depuis qu’une apostasie orchestrée par les missionnaires suivie de nombreuses excommunications se produisit au début des années 60, infestant une partie de la Mission française d’alors. En ces temps la communauté de Périgueux comptait plus de 50 membres. Président Waite présenta cela à Guy comme ‟Une grande mission”. Il s’agissait aussi de me préparer à ma propre mission, avec les inquiétudes et les doutes que ma santé médiocre faisait peser sur ce projet que m’avait pourtant annoncé le Patriarche lors d’un entretien à Berne. Redevenu senior, il fut appelé à être District Leader à Périgueux. Son amour pour les paysages périgourdins lui fit supporter ce qui pouvait se concevoir comme une punition ! Sa mission s’acheva au Bouscat comme ‟Zone Leader” de la région Bordelaise.

 

En 1972, à son arrivée à Périgueux, je n’accueillais pas Elder Moran favorablement, il succédait à deux missionnaires avec lesquels j’étais particulièrement lié, Elder Neil L. Andersen et son junior Elder Patrick Cairns. Ceci dit, et malgré mes réticences (je refusais catégoriquement son amitié, le trouvant trop original et même extravaguant), Guy s’employa à m’entraîner à marcher et à de petits footings pour tenter d’améliorer ma santé. Il s’était donné avec son compagnon Mark. C. Park, la mission de m’accompagner lors de ces exercices de bonne heure le matin, avant de partir pour le travail. Ce n’est qu’avec le recul que je note la générosité de ce très jeune homme mais aussi celle du président de mission qui souhaitait me préparer à la rigueur de deux années de travail missionnaire.

 
 

Elder Patrick Cairns, 1972

 
 

 

À Périgueux donc, Guy remplaçait Patrick Cairns qui était affecté à Angoulême. Nous avions surnommé ‘Minou’, son compagnon, Mark Card Park. Ce dernier est le cousin d’Orson Scott Card[1], descendant de Brigham Young, second président de l’Église, qui après sa mission, a développé une très brillante carrière d’écrivain de science-fiction.

 

Nous avons parlé bien entendu de la branche de Périgueux des années 70 avec nos hilarités incontrôlables du siècle passé, de certains comportements que je n’appréciais guère, de ‘sœur’ Boyer et d’André dont elle assumait la charge (il était mongolien, âgé d’environ 50 ans ce qui est relativement rare), de la famille Brieu, de sœur Subrenat, de Jean-Jacques Beyney, de Georges Talhouët, peu actif, de sœur Lefeuvre et de sa fille Jacqueline, de Frère Ferreira, des premiers missionnaires que j’ai rencontrés par l’entremise de Jean-Jacques qui est vite devenu un ami, Paul Clint et Paul Peterson, de Larry Jex (qui était en France il y a quelques années), de Neil L. Andersen, de Patrick Cairns ce si sympathique canadien originaire de Calgary (dont lors de la rédaction de ce texte, j’ai trouvé sa page Facebook bien peu active, qui recèle cependant l’original d’une superbe photo dont je possédais une copie médiocre), du très original Don Whitting Allan qui jouait à l’artiste, du très charmant et véritable artiste qu’était Tom Wood, de Jimmy Smith…

 

Nous avons évoqué Mitt Romney[2], qui bien que Républicain, trouve grâce aux yeux de Guy, en particulier pour son mandat de gouverneur du Massachusetts où il se montra efficace, social et innovant. Je l’avais rencontré à Périgueux, lors de mes premiers pas dans l’Église alors qu’il était ‟Zone Leader” à Talence. Fils du gouverneur de l’État du Michigan, j’avais l’impression qu’« il se la pétait un peu » comme on dit familièrement et il ne m’avait guère impressionné. En avril 2017, il accompagnait Neil Andersen à Paris, pour l’inauguration du Temple du Chesnay.

 

Je fis allusion à quelques membres de la branche de Limoges que j’aimais bien, Camille Bertrand, la famille Garant, mais ils n’étaient pas connus de Guy. Je lui expliquais que depuis j’avais fraternisé avec Gabriel Mourier, converti à Limoges et qui fit une mission lui aussi.

De nos missions respectives nous nous remémorions, par le truchement d’une photo, de sœur Béguec, à Colombes que nous apprécions l’un comme l’autre. Guy rendait visite lors de chacun de ses séjours en France à son fils Gérard Le Gaudu (décédé quelques jours après sa visite en 2010). Depuis et cette année encore il a passé avec Nicole une journée avec ses filles Michèle et Françoise. Toujours à Colombes, nous regardâmes des photos de Richard Ternieden, un autre canadien, qui était missionnaire en même temps que je m’y trouvais moi-même et fort sympathique.

 

 
 
Soeur Béguec & mon compagnon missionnaire Hawaïen à Colombes
 
 

 

Je fis part à Guy de mon intention d’écrire deux textes sur les présidents Willis D. Waite (1925-2017), président de la Mission française de Paris de 1972 à 1975 et George W. (Walter) Broschinsky (1937-2018), président de la Mission française de Toulouse de 1975 à 1978. Ce dernier m’inspire le plus grand respect. Guy, garde contrairement à moi, un agréable souvenir du Président Smith B. (Benjamin) Griffin (1911-2004), président de la Mission française de Paris de 1969 à 1972, aussi n’en parlerais-je pas spécifiquement.

Enfin fut évoqué un missionnaire, John Larsen, que j’ai rencontré brièvement en 1976 et qui m’a probablement remplacé à Pau auprès de Randall K. Bennett. Randall à quatre enfants dont un fils Jase qui est ami avec Blaine Mero qui lui-même réside en Alaska. Depuis 2011, Randall est devenu une Autorité Générale de l’Église, il est membre du Conseil des Soixante-dix. Assez récemment, il s’est rendu à New York dans le cadre de ses responsabilités religieuses (il sert comme directeur exécutif adjoint du département de la prêtrise et de la famille et participe à la supervision de l’inter-région du Nord-Est de l’Amérique du Nord), mais Guy n’étant pas libre n’a pas eu l’opportunité de le rencontrer.

 

Guy me dit que l’actuel Président de l’Église, Russell Marion Nelson[3] ne souhaite plus que les membres se présentent comme « Mormons », mais comme membres de l’Église de Jésus Christ des saints des derniers jours…. C’est si long qu’après s’être présenté, il faut reprendre son souffle et que la porte devant laquelle on se trouve s’est refermée avant la fin ! Dans mes jeunes années, le sujet d’une leçon de la SAM (Société d’Amélioration Mutuelle) pour la jeunesse de l’Église, dénonçait les ‟marottes” qui nous affectent tous ! Guy assez dubitatif me dit que le prédécesseur de Russell M. Nelson, Thomas S. Monson, décédé le 2 janvier 2018, voulait que l’on insiste sur l’appartenance « mormone ». De telles « révélations modernes », de plus contradictoires, ne me semblent pas répondre aux graves inquiétudes actuelles de l’humanité. Pour autant, l’appellation souhaitée par le président Russell M. Nelson me parait plus noble et juste et puis, à près de 95 ans, lorsqu’on est vivant et en forme physiquement, affairé autour du monde, il me semble que l’on puisse lui concéder cette prédilection.

 

Dans ma distanciation avec l’Église on relèvera sans peine mon allergie à son côté rêche, conservateur, avec des Autorités Générales plus Républicaines dans l’esprit que Démocrates et comme dans toutes les boîtes à ‟bondieuserie”, un déplaisant côté réactionnaire. Me dérange également une certaine tristesse d’attitude qui me parait inexplicable. Que l’on ne soit pas hilare me parait naturel, mais d’être aussi souvent austère, voilà qui me dérange et m’interroge. Ce qui me fait souvenir de mon amie Renée, catholique convaincue et pratiquante, qui reprochait à Obama d’être noir, alors qu’il l’était, somme toute, assez peu. On la trouvait amoureuse de Dieu qu’elle avait à la bouche mais à qui je déclarais un jour : « Curieusement votre amour de Dieu ne va pas jusqu’à exprimer un vif désir de le rejoindre dans l’éternité. » On sentait bien que plus qu’une conviction, il s’agissait d’une superstition, d’une consolation, pour le cas où les plaisirs de la vie viendraient subitement à manquer ! Lors de la présidence de David O. Mckay[4] qui s’acheva un peu après mon arrivée dans l’Église, son côté charismatique, souriant, positif m’avait enclin à penser que prévaudrait la vision heureuse et positive du rétablissement de l’Église de Jésus-Christ. La présence de Neil Andersen à Périgueux, le plus souriant des missionnaires, étant un gage supplémentaire du règne de cette philosophie du bonheur : celle d’être dans la ‟Vérité” rétablie et dans la voie de la Lumière. Il est également vrai que les chaleureuses expressions et la gestuelle de Président Willis D. Waite, y faisait croire. Le côté sclérosé, sévère, m’est apparu plus tard autant dans les décisions des responsables que dans des discours parfois rébarbatifs et culpabilisants des Autorités Générales. On ne riait pas vraiment, sans pour autant ne jamais dénoncer les aberrations de la société capitaliste s’affichant cependant plus comme une incarnation luciférienne que de la Parole christique, pourtant d’une absolue limpidité !

     
     
 
Elder Guy Moran, 1972  

Guy Moran en 2018, avec Puppy

 

     
     

 

Alors, il se peut que la vision que représentait par sa manière d’être mon ami Guy Moran au début des années 70 – manière qui me chiffonnait et m’agaçait –, soit celle qui, avec mon évolution, mes expériences professionnelles et personnelles, m’eût nettement mieux agréée. Son approche heureuse, tonique, fraternelle et fidèle quoi qu’il advienne, ressemble mieux, me semble-t-il, à l’Évangile que j’ai eu entre les mains. Il m’a toujours accepté tel que j’étais, sans exiger de moi telle ou telle réforme, en ce sens là, sa conduite me semble plus proche des enseignements du Christ que celle de quelques autres, même perchés au sommet de la hiérarchie de l’Église. Ils jouiront, cependant, d’une excellente conservation, le vinaigre ayant cette réconfortante faculté !

 

Qu’importe, j’ai fait la conquête de ma liberté et je ne suis absolument pas disposé à y renoncer, pas plus qu’à condescendre aux lois de la soumission qui ont, des siècles durant, fait le malheur des peuples. Les théories de l’obéissance aveugle ne sont pas inscrites dans mes chromosomes. J’abandonne le rigorisme maladif, résultant de la peur, avec, par charité pour mon prochain, pour celui qui ne saurait s’en passer, la notice d’un bon laxatif.

 

     
     
 
     
Le siège de La Mission Française de Paris, 3 rue de Lota dans le début des années 1970, au centre Elder Tom Wood et Elder Neil L. Andersen   L’ex siège de la rue de Lota, aujourd’hui, photographié par Guy Moran début août 2019
     
     

 

Ce court séjour de Guy se signalait par ces sempiternelles discussions qu’ont les vieux bonhommes se retournant sur leur jeunesse enfuie à tout jamais, qui sur le moment où elle se vit est plus ou moins amère et indigeste, mais qui, avec un long recul, se voit transcendée par le souvenir irisé que nous accordons à nos vertes années.

L’évocation des bourgeons voudrait nous faire oublier le temps des feuilles mortes, un temps qui se conjugue au présent ! ♦

 

_______________________________

[1] Orson Scott Card, né le 24 août 1951 est un écrivain de science-fiction américain, s’étant notamment illustré dans le genre de la ‟fantasy”. Il a reçu les prix Hugo et Nebula des meilleurs romans deux années consécutives, au titre de son Cycle d’Ender, ce qui constitue une première dans l’histoire de la science-fiction. Né dans l’État de Washington aux États-Unis, il a été missionnaire au Brésil en tant que membre de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (mormons) et enseignait à Salt Lake City. Ses œuvres tournent toujours autour du facteur humain, la technologie (ou son absence !) n’étant que la toile de fond sur laquelle évoluent les personnages, souvent de jeunes enfants, qui vivent souvent une trajectoire initiatique. Sa croyance « mormone » apparaît plus ou moins selon les romans. Les religions, qu’elles soient inventées, comme dans le Cycle d’Ender, ou réelles, sont souvent présentes dans ses œuvres, et sa connaissance des textes sacrés est très poussée. (Source WikipédiA).

[2] Willard Mitt Romney, né le 12 mars 1947, est un homme d’affaires et homme politique américain. Interrompant ses études supérieures, Mitt Romney réside deux ans et demi en France dans les années 1960, en tant que missionnaire mormon. En 1971, il participe aux deux campagnes politiques menées par ses parents et obtient ses diplômes universitaires. Il se spécialise dans le conseil en stratégie et intègre Bain & Company, en 1977. Il en devient plus tard le directeur général et parvient à la sortir de la crise financière qu’elle connaît. En 1984, il co-fonde et dirige Bain Capital, qui devient une des plus grandes sociétés d’investissement aux États-Unis ; son bénéfice net, estimé entre 190 et 250 millions de dollars, permet à Mitt Romney de financer ses campagnes politiques. En tant que membre de l’Église mormone, Romney est, pendant sa carrière d’homme d’affaires, évêque de sa congrégation, avant de devenir président de son diocèse de Boston. Il abandonne ensuite Bain Capital et son rôle dans l’Église afin de se consacrer à la politique. Candidat sans succès du Parti républicain à l’élection sénatoriale de 1994 dans le Massachusetts face à Edward Moore Kennedy, il retourne à Bain Capital. Désigné président du « Comité de Salt Lake City chargé de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2002 », Romney parvient à redresser les finances du comité, ce qui relance sa carrière politique. Il devient gouverneur du Massachusetts à l’issue de l’élection de 2002. Il est à l’origine d’une réforme permettant à tous les habitants de bénéficier d’une assurance maladie avec le choix de souscrire auprès de l’État ou auprès d’une compagnie privée d’assurance. Il redresse également les finances de son État, allégeant le déficit de deux milliards de dollars grâce à une combinaison de réduction des dépenses, d’augmentation des impôts de certaines tranches de la population (notamment en ôtant certains boucliers fiscaux) et de baisse des impôts sur les PME. Il ne brigue pas un second mandat de gouverneur en 2006, préférant se porter candidat à la primaire présidentielle républicaine de 2008, qu’il perd au profit de John McCain, après avoir néanmoins remporté plusieurs primaires. Une nouvelle fois candidat en 2012, il est désigné par le Parti républicain afin d’affronter le président sortant, Barack Obama, à l’élection présidentielle. Il est battu le 6 novembre 2012, obtenant 47,21% des voix (206 grands électeurs) contre 51,07% à Obama (332 grands électeurs). D’abord silencieux depuis l’élection présidentielle de 2012, il s’avère ensuite être l’un des opposants républicains les plus résolus au président en place depuis 2017, Donald Trump. Le 16 février 2018, il annonce sa candidature à l’élection sénatoriale qui aura lieu dans l’Utah au mois de novembre de la même année. Il remporte facilement l’élection face à la démocrate Jenny Wilson, récoltant plus de 62% des voix. (Source WikipédiA).

Par ailleurs, il accompagnait l’apôtre Neil L. Andersen, en avril 2017, pour l’inauguration du premier Temple de l’Église de Jésus Christ des saints des derniers jours (LDS Church), au Chesnay (Versailles). [lire à ce sujet l’article de Youness Rhouanna, daté du 10 avril 2017, publié dans Marianne et intitulé, Ouverture du premier et gigantesque temple mormon au Chesnay : l’alliance du pouvoir et de l’argent ]

[3] Russell Marion Nelson, né le 9 septembre 1924 à Salt Lake City, fut chirurgien cardiothoracique. Après avoir été depuis 1964 un dirigeant de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, il est depuis le 14 janvier 2018, président de cette église.

[4] David O. McKay, (1873-1970) fut le neuvième président de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours de 1951 à sa mort. Apôtre, puis président du Collège des apôtres, il fut conseiller de l’ordre pendant 64 ans, un record historique dans l’Histoire de cette église.