Hommage à ma chère cousine Andrée Girardeau

 
 
 

Hommage à ma chère cousine Andrée Girardeau

 

 

Janvier 2001

 
 
 

 

Ce mardi 24 octobre 2000, maman, Christine et moi-même accompagnions une vraie grande dame, notre cousine Andrée, au cimetière de Saint-Jory-de-Chalais où elle repose dans une tombe que jouxte, à l’arrière, une sépulture Joubert. Le curé de Corgnac dans une église comble ne fut pas à la hauteur de cette « personnalité » qui jouissait de l’estime générale. Institutrice puis directrice, elle avait de la poigne, du caractère, une grande probité et l’intégrité qui fait tellement défaut aux responsables d’aujourd’hui, aux ambitieux et aux incapables qui ne manquent cependant pas de critiquer pareille authenticité. Je n’ai pas eu ses cours, sinon j’aurais très certainement mieux fait, elle m’aurait poussé dans mes retranchements et mes craintes pour m’obliger à sortir le meilleur de moi, comme le font les trop rares vrais enseignants.

 

 

Dans la famille, elle faisait partie de ceux que j’estimais beaucoup, sans doute pour sa culture très large alors qu’elle était issue d’un milieu modeste, pour son engagement professionnel et humain, pour son courage et sa dignité.

 

 

Maman et elle étaient très liées dans leur jeunesse, et elle fut une des bonnes fées qui se sont penchées sur mon berceau, celle sans doute des arts !

 

     
   

Notre cousine Andrée et ma mère jeunes-filles  

     
   
 

Fête d’Agonac, 1948 : de gauche à droite, Andrée, Yvette Duverneuil, le grand-oncle Henri

de Saigne-Boeuf, moi et ma mère

 
     

 

 

Je la revoyais chaque année avec le plus grand plaisir. Elle ne parlait jamais de sa santé. Sa dignité dans une maladie si longue et cruelle et dans une mort courageuse est à méditer, tout autant que sa manière de vivre nous aura et continuera à nous inspirer.

 

Corgnac, sur les bords de l’Isle, Andrée et son fils Hubert et leur chien      

 
 
 
   

Mariage de ma sœur Christine, mes grands-parents maternels, Andrée et Henri

 
 

 

 

J’espère que notre cousin Henri trouvera courage sans elle à ses côtés. Nous avons retrouvé, pour dire adieu à cette chère cousine, tant de cousins et cousines que nous ne voyons jamais ou guère comme la belle Jacky et son mari Jean-Pierre, un couple fort sympathique ; Hubert, sa charmante épouse Lucette, leur fille Nathalie et son frère, le petit-fils d’Andrée, un très grand jeune homme qui était venu aux Rolphies se présenter et à qui je refusais la parenté pour ne l’avoir jamais vu que bébé, mais dont mon cher père était pourtant le parrain.

 

 

Chère Andrée, j’espère que Patrick et sa sœur Nathalie porteront haut et fort le flambeau que tu viens de leur remettre. Personne ne saurait t’oublier.