Mes cousines

 

 

Mes cousines

Mercredi 13 février 2019

 
Coté maternel, par la mère, Clotilde Lamaud (1897-1988), née Rivière, de ma propre mère
 
 
 

 

 

 

Marche enchanteresse de 13h00 à 14h00, sous un soleil caressant et tiède.

Je venais d’étendre une lessive qui, première de l’année, aura pu sécher dans le jardin, puis de convertir en billets de 10 et de 5 euros un billet de 50€ pour le marché de Saint-Astier demain matin.

 

Il y a depuis la fin de la semaine dernière comme un air de printemps, les oiseaux s’égayent, les hellébores s’ouvrent ; l’habituel livreur de mon voisin Vigier s’en émerveillait ce matin. C’est chaque année ‒ les semis spontanés se multipliant ‒ un moment de grâce en un temps où les floraisons sont rares. Voici le tout début de l’exubérance florale qui va perdurer presque cinq mois !

 

En cheminant, je pensais à mes cousines, Jacqueline que j’appelais sur les informations que m’avait données l’artiste Colette Coussy fin janvier. Jacqueline ou Jacquie est une des filles d’Arlette, mais je n’ai pas de souvenir de ses quatre autres enfants, hormis de Jeannine, aujourd’hui décédée.

 

 

     
 

 

 

Mariage d’Henri Rivière avec Marie : à ses côtés sa mère Françoise Rivière, née Parcellier, son époux Jean Rivière, parents également de Marcel, Gaston, André (qui à mon sens, sont tous les quatre sur la photo, André est derrière Henri). Sur la gauche, en blanc, ma grand-mère Clotilde Lamaud, mon arrière grand-mère Catherine Lamaud (née Roussarie), assis par terre son fils, Jean-Léopold Lamaud, mon grand-père et devant au pieds de Françoise Rivière, ma mère Marie Jeanne Yvonne Lamaud qui devait avoir entre 5 et 7 ans.

Ma mère étant née en 1922, ce mariage a eu lieu entre 1927 et 1930.

 
 

 

 

Nous avons tous quatre couples d’arrière-grands-parents. Il s’agit ici des arrière-grands-parents Rivière, parents de ma grand-mère maternelle Clotilde, épouse Lamaud. Elle avait eu une sœur Mathilde décédée adolescente de la typhoïde et quatre frères : Marcel, Gaston, Henri et André. Parmi les fils, seul Marcel, disparu en 1937, eut des enfants, au nombre de trois : Arlette, Andrée et Paul.

 

Toutes les familles ont leurs tragédies. Celle-ci en cumule beaucoup. L’âpreté de la vie endurcit le caractère, sinon elle écrase. Aidé de Marie, Henri, frère de Marcel, sans enfant, éleva Arlette et Paul après l’abandon de leur mère et le décès de leur père. Ce fut pour ces deux orphelins la rude vie de la campagne. Andrée sera plus favorisée, puisqu’elle fut prise en charge par un frère de sa grand-mère Françoise Parcellier, épouse de Jean Rivière.

 

Arlette et son époux eurent cinq enfants. Andrée a eu un fils, Hubert, et Paul sept enfants dont Pierrette avec laquelle Jacquie m’a mis en relation le lendemain de mon appel.

 

 

 

     
   
 

Sur cette merveilleuse photo, prise aux “Brajeots” à Saint-Crépin de Richemont (Dordogne, près de Brantôme), sur la propriété d’Élina Château, on y voit Paul et son épouse, sa sœur Gilberte, son frère Pierrot, Jacqueline, sa sœur Jeannine devant leur mère Arlette Lavit, sœur de Paul Rivière, mon grand-père Jean-Léopold Lamaud, ma sœur Christine, Henri Rivière, mon père et encore l’Espagnol de Saigne-Boeuf. Jour du baptême de Jeantou, premier enfant de Paul et Christiane Rivière.

 
 
 

Pierrette n’est sans doute pas guérie de la mort accidentelle de son grand-père, de la désertion de sa grand-mère et des souffrances vécues par ses parents.

 

Paul était un cousin attachant qui n’a connu qu’une vie de labeur. Pierrette parle de condescendance vis à vis de lui. Dans cette famille il y avait une volonté farouche de s’en sortir – l’arrière-grand-père semble avoir été le fils de deux familles bourgeoises qui n’ont pas voulu de l’alliance de leurs enfants –, il voulait conquérir ce qui lui avait été volé socialement, aussi ceux qui n’ont pas pris le chemin de la réussite qu’il avait tracé étaient un peu déconsidérés. Ces aïeux ont eu des vies de journaliers ou de métayers, vies modestes s’il en est, vie très laborieuse.

 

 

 

  Pierrette Martinet, une des filles de Paul Rivière,

  neveu de ma grand-mère Clotilde Lamaud,

  née Rivière.

  Pierrette est fidèle au souvenir.

  Ici au “Prat”, commune d’Agonac, avec un voisin

  du temps de leur jeunesse, qui ne s’oublie pas,

  Jean-Claude AUNET.

 

 

Nous n’avons pas à les juger. J’ai du respect pour eux d’avoir su générer du courage autant qu’il en fallait pour faire vivre leurs familles. Pierrette a deux enfants magnifiques Céline et Patrick, ce cernier a épousé une chanteuse lyrique.

 

Jacquie a eu trois enfants, deux filles et un garçon.

 

     
 

   Jacqueline, ‘Jacquie’ Clément,

   sa fille Laeticia

   et sa petite fille Manon…

   trois beautés !

     

 

C’était le décès de Michel Siozard, en janvier dernier qui m’avait fait prendre plus étroitement contact avec ma cousine Annie, un cœur d’or comme sa mère Germaine Lacoste, sœur du père adoptif de mon propre père, Gabriel Joubert. De même, en ce début d’année 2018, c’était avec André Geoffre que je reprenais contact lorsqu’il fut hospitalisé à Périgueux, après s’être fracturé le col du fémur, lui qui considérait mon père comme son propre frère, bien que plus jeune que lui d’environ dix années.

 

En réalité la famille est très vaste. Mon père appréciait ces relations avec nos nombreux cousins. Il y avait là quelque chose de sacré pour lui, peut-être pour n’avoir pas connu son père.… □